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Une réaction internationale mobilise des organisations de défense des droits des personnes homosexuelles et LGBT, de médecins, de féministes et de parents de jeunes en questionnement de genre et de détransitioneurs.

L'AMQG cosigne deux lettres ouvertes adressées à l'OMS.

Guide de soins transgenres : l’OMS sous le feu de critiques internationales

Update 1.02.2024 L'AMQG cosigne deux envois à l'OMS.

Update 15.01.2024: suite à l'avalanche de critiques, l'OMS a réouvert et prolongé le délai de la consultation sur son Guide de soins transgenres et a annoncé qu'il ne concernera pas les mineurs, car "après examen, la base de données probante est limitée et variable en ce qui concerne les résultats à long terme des soins d'affirmation du genre pour les enfants et les adolescents". Un des membres du Groupe de travail le plus critiqué pour son militantisme a été écarté, suite à "un souci de calendrier" et le Groupe devrait s'ouvrir à d'autres voix.

09.01.2024

Une réaction internationale mobilisant des organisations de défense des droits des personnes homosexuelles et LGBT, des associations de médecins, de féministes, de parents de jeunes exprimant une dysphorie de genre, et de personnes regrettant leur transition médicale dénonce des violations manifestes des principes fondamentaux de gouvernance par l’OMS. L’organisation a en effet désigné un groupe de travail de militants  trans-affirmatifs, dont la plupart n’ont pas d’expertise scientifique, pour établir les normes internationales en matière de « fourniture de soins affirmant le genre, y compris les hormones », et promouvoir la reconnaissance légale de l’autodétermination de genre comme un droit humain universel.

 

Près de 12'000 organisations et personnes individuelles ont signé la pétition « who-decides.org », mise en ligne le 28 décembre 2023 à l’initiative de LGBT Courage Coalition (LGBTCC), une organisation américaine fondée par la lanceuse d’alerte Jamie Reed, dont les membres sont préoccupés par la médecine de genre pédiatrique et la censure des voix critiques.

 

Plusieurs organisations LGBT, des cliniciens et professionnels de la santé mentale, des groupes de parents ont écrit à l'OMS pour lui faire part de leurs préoccupations. Ils soulignent que le groupe ne comprend aucun expert en développement de l'enfant et de l'adolescent, ni aucun critique du modèle affirmatif du genre alors même que les jeunes forment aujourd’hui la principale cohorte consultant les services de la médecine de genre et que l’approche trans-affirmative préconisée par la WPATH fait l’objet d’un des débats les plus vifs dans la communauté médicale internationale. Pionniers en matière de droits des personnes LGBT, la Suède, la Finlande, la Grande-Bretagne ont en effet récemment revu leurs protocoles d’accompagnement des jeunes se déclarant de l’autre sexe, sur la base de revues systématiques des preuves démontrant que les risques des traitements d’affirmation du genre l’emportent sur les bénéfices. Dans ces pays, les traitements par voie d’hormones pour les enfants et adolescents ont été jugés expérimentaux et sont désormais réservés à une minorité, dans le strict cadre de la recherche. Une approche holistique est privilégiée, avec un accent sur l’accompagnement psycho-social. Ces pays s’avèrent aussi être parmi les plus généreux contributeurs de l’OMS.

 

Parmi les nombreux courriers adressés à l’OMS, 22 associations de parents dans 14 pays, représentant des milliers de familles concernées par l’explosion du nombre de jeunes se réclamant de l’autre sexe, ont fait état de leurs expériences. Leurs témoignages révèlent les histoires d’enfants précipités dans un processus d'affirmation du genre conduisant à des interventions médicales irréversibles, de familles déchirées, de jeunes, y compris des détransitionneurs, affectés à vie dans leur santé mentale, physique, sexuelle et reproductive.

 

L’OMS a annoncé l’élaboration des lignes directrices juste avant Noël, fixant au public un délai jusqu’au 8 janvier pour émettre des observations à l’égard de possibles conflits d’intérêts des experts désignés, dont la réunion à Genève est déjà programmée pour février. Helen Joyce, ancienne rédactrice à The Economist et membre du Comité de l’association Sex Matters, signataire de la pétition, a déclaré à la presse que le fait que « des programmes de soins de santé trans sont rédigés par de petits groupes idéologiquement motivés derrière des portes closes, puis présentés comme définitifs fait partie d'un schéma inquiétant dans le monde entier. »

                          

Sur les 21 membres du groupe de travail, la majorité présente de graves conflits d'intérêts qui ont été ignorés par l’OMS. Certains sont des activistes bien connus ; la majorité d'entre eux ont exprimé des points de vue radicaux qui promeuvent les interventions hormonales et chirurgicales "d'affirmation du genre" et stigmatisent les interventions non invasives telles que la thérapie exploratoire. Un certain nombre sont également affiliés à des organisations qui ont des positions tranchées en faveur de la médicalisation, notamment plusieurs hauts responsables de la WPATH. Parmi les « experts », on trouve Florence Ashley, "juriste et bioéthicienne transféminine" dont les pronoms préférés sont « They/Them/That Bitch » et qui déclare que "les bloqueurs de puberté devraient être considérés comme l'option par défaut" pour tous les jeunes, au lieu de "laisser la puberté suivre son cours". L'activiste soutient que le fait de laisser cette étape du développement humain se dérouler sans interruption "favorise fortement l'incarnation cis en augmentant les coûts psychologiques et médicaux de la transition".

 

Les signataires de la pétition appellent l’OMS à mener une consultation ouverte et transparente sur les implications scientifiques et sociétales des traitements de la dysphorie de genre, sur l'importance du sexe biologique et sur la meilleure façon de protéger les personnes transidentifiées sans sacrifier la protection des femmes, des enfants et des personnes homosexuelles. Un tel dialogue exige que la diversité des perspectives des experts et des parties prenantes soit entendue, que le public ait suffisamment de temps pour se prononcer et que le groupe d'élaboration des lignes directrices (GDG) prenne le temps et le soin nécessaires pour comprendre tous les risques, les avantages et les inconnues en jeu, plutôt que d'arriver à Genève avec une opinion déjà arrêtée. 

 

Contacts medias

Contact:   Isabelle Ferrari, Cofondatrice et secrétaire, AMQG / AUFG

info@amqg.ch

 

Informations

  • Pétition

Lien:          who-decides.org

Contact:   Jamie Reed, Executive Director and Co-Founder

LGBTCourageCoalition@gmail.com

 

  • Autres courriers à l’OMS

-      LGBT Courage Coalition

-      Clinical Advisory Network on Sex and Gender (CAN – SG)

-      Genspect

-      Helen Joyce

-      LGBT Courage Coalition

-      LGB Alliance Canada

-      Partners for Ethical Care

-      Reddux

-      Reem Alsalem, Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la violence contre les femmes et les filles

-      Sex Matters

-      Society for evidence based gender medicine

-      Therapy First

-      Transgender Trend

-      Women’s Forum Australia

>> Lire la Lettre du 7 janvier de 22 associations de parents à l'OMS

>> Lire la lettre du 1er février de 29 associations de parents de 15 pays à l'OMS

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